Bonsoir!
Vous savez, il m’arrive de réfléchir. Je suis une ado comme les autres après tout. Et comme de nombreux ados, je réfléchis parfois trop.
A un mois bientôt de mon départ je suis dans un état d’attente pressée. J’ai envie de partir et de commencer cette aventure, mais je n’ai pas envie de finir les vacances. J’ai envie de voir les amis et la famille avant de me mettre à l’allemand. J’ai envie de commencer un projet intéressant alors que j’ai la maturité bilingue. C’est difficile.
Il y a de nombreuses motivations à mon départ en Suisse allemande. Le besoin de me trouver un challenge en est une. L’envie de dépasser ma frustration quant à l’allemand en est une autre. On me demande souvent si j’ai peur de partir. Je crois que non. J’ai peur de ne pas rester. Vous saisissez la nuance? Ce n’est pas ce que je trouverai là-bas mais ce que je quitte ici qui m’inquiète. J’ai l’impression de devoir me dépêcher avant d’y aller. Comme si j’allais mettre ma vie en pause pendant un an.
Je pars trop tôt, et je ne commence que maintenant à réaliser que je ne serai plus là. Il y a peu j’aurai pu poster une note dans laquelle je vous expliquais que je ne réalisais rien de ce qui allait se passer. Aujourd’hui, cette note n’aurai plus de sens. J’ai l’impression qu’un mois avant de partir n’est pas du tout assez. Tout à coup le délai me saute à la figure et me surprends; UN MOIS?! SEULEMENT?! Et pendant lequel je ne serai pas à la maison tout le long! Je ne me sens pas prête, j’ai envie de profiter de ce que j’ai ici.
Quand je vous dis que je réfléchis trop…
Heureusement que je peux mettre ma tête brûlante dans le lac ( en passant, c’est normal le bruit de vapeur quand on entre dans l’eau? ) et me changer les idées. Merci à un grand couz d’ailleurs, qui chante bien la vache Augusta. Je vous souhaite un super été!
J’espère vous revoir avant de partir,
L
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